mercredi 1 juillet 2020

BACH (DIE KUNST DER FUGE, BWV 1080)

Et oui, c'est la plus grande œuvre du monde, toute époque, nationalité, pays, étant confondus…
Il s'agit, bien sûr, de l'Art de la Fugue (1740-1750) de Johann Sebastian Bach, sa dernière série de 14 fugues et 4 canons, tous conçus pour un simple instrument à clavier…
Apparemment, à l'époque, il s'agissait encore du clavecin… Mais depuis, cette œuvre est bien plus souvent jouée au piano, notamment dans la version très connue de Glenn Gould, l'un des grands maîtres de cette période (attention, ceci dure nettement plus que trente minutes) :
Si, comme moi, vous préférez par contre suivre la partition, je vous conseille l'intégrale suivante - qui dure presque une heure et demie :
Je vous offre quand même deux versions originales pour clavecin, l'une interprétée par le très bon Tom Koopman :
Mais où hélas l'on ne voir rien, contrairement à cette version-ci (que j'aime personnellement beaucoup moins) :
Toujours au clavecin, la fameuse et ultime fugue N°14, au nom de BACH, qui contrairement aux deux intégrales citées ci-dessus, ne dure que huit minutes :
Enfin, cette fois, sous deux versions intégrales, à l'orgue :

Et juste histoire de finir, cette brève écoute de Jean Guillou jouant sur son fabuleux orgue de Saint Eustache l'Offrande Musicale, une œuvre également inoubliable de Johann Sebastian Bach datée de la même époque (1747)  :
Toutes les pièces dont il est question, qu'il s'agisse de celle du titre, de l'Offrande Musicale, ou encore des Variations Goldberg, sont naturellement due à Johann Sebastian Bach au cours de ses dix dernières années (1740-1750)… Qui ne sont peut-être pas les meilleures du monde pour lui (vu qu'il commençait à perdre la vue), mais le sont sans conteste pour nous, qui près de trois cent ans après sa mort, nous régalent toujours de contrepoints, de fugues et de parfums sans équivalent !

10 commentaires:

Cha a dit…

Que du bonheur dans cet article ! Et connais tu cette version : https://www.youtube.com/watch?v=Xtxc87oDYZ8
C'est assez expérimental par rapport aux autres puisqu'il existe une "vie" après l'attaque, autre que celle imposée par les caractéristiques acoustiques de l'instrument...
Bises
Cha

Vincent a dit…

Effectivement, je me doute qu'il n'y ait que du bonheur, dans cet article…
Sinon, oui, je connaissais un petit peu cette version que tu cites sur YouTube… Comme tu le dis, c'est assez expérimental, vu que confié ni à un clavecin, un orgue, ou un piano, mais au quatuor à cordes de Juilliard !
Mais c'est beaucoup moins difficile comme ça, avec huit mains au lieu de deux, n'est-ce pas ?

Anonyme a dit…

bon ,moi je ni connait rien ,mais quand c'est beau ,,,, c'est beau.
et quand c'est beau je le sais;; ça me fout la chair de poule et la c'est le cas.
merci
Sofia t'embrasse

Anonyme a dit…

et puis je me souviens de cet échange de compétences au pied du pic nord des cavales en 1984
les variations goldberg par glenn gould sur cassette

Vincent a dit…

Tant mieux que cela te foute la chair de poule… C'est le principal, non ?

Vincent a dit…

Par contre, j'ai un trou de mémoire, à l'occasion…
Je me rappelle très bien du pic nord des cavales, et je me souviens également très bien des variations Goldberg jouées par Glenn Gould… Mais j'ignorais que j'en avais fait mention, à l'époque !

Anonyme a dit…

comment ca tu te rappelle pas !!! tu m'as donné une cassette au moment de la séparation au pied du pic nord,cette cassette est maintenant a labibliothque de la vachette

Vincent a dit…

Bon, oui, peu à peu, je me souviens… Mais surtout du pic nord des cavales, en réalité !

Chah a dit…

Oui j'aime aussi "Die Kunst der Füge" et les Variations Goldberg! Pas encore eu le temps de bien écouter et comparer les versions que tu conseilles mais c'est pour bientôt.

Vincent a dit…

Prends ton temps, sans problème ! L'essentiel, c'est que tu me lises, et Dieu sait que cela donne beaucoup de force...